Et me revoilà après deux semaines de vacances bien méritées dans la hype surfante d’Hossegor. Il fait un temps merdique et mon bronzage fou le camp encore plus vite qu’une fille à la vue de mon appart’. C’était bien la peine que je fasse du seins nus à la plage. Le fait est que ce n’est pas une mauvaise chose d’être rentré. Il y avait bien trop de nanas là bas. Toutes hypes, toutes bonnes, toutes stupides et presques toutes mineures. Ca en devenait presque stressant. Et je ne vous parle pas du rythme de vie réglé par l’alcool à pas cher d’Espagne. C’est bien simple, à la fin je pouvais me saouler avec un verre d’eau.
Il est vrai que commencer avec la feria de Bayonne a directement posé la cadence. 300 000 personnes dans les rues: pas une qui ne soit pas grammé. C’est indescriptible tellement c’est hallucinant. Je n’ai pas eu un seul moment, ne serait ce que quelques secondes, sans un verre plein. Tous ce que j’entendais c’est: "Payes ton Katxi!" et "Manger c’est tricher!". Même le stand de la croix rouge avait une buvette. Un pote a même fini par se prendre un saut de pisse sur la gueule. Il empestait, c’était une horreur. L’expression "T’as vraiment été fini au pipi" a pris une autre dimension.
Les longues siestes à la plage et les séances de sport dans les vagues étaient définitivement insuffisantes pour garder la santé. En même temps, je ne pense pas que je la garderai ici... J’ai fait des provisions en Espagne.